Le loup et les sept biquets | |
Il était une fois une chèvre qui avait sept petits biquets. Elle dit : "Je pars à la ville. Comme le loup rôde dans les parages, je vous interdis d’ouvrir la porte avant mon retour". Ainsi parlait la maman des sept petits biquets. "Je pars faire les courses." disait la chèvre, "Mais le loup aux yeux rouge sang et aux grandes dents, rôde dans les parages, ne lui ouvrez sous aucun prétexte, car il pourrait vous manger !" Ainsi parlait la maman des sept petits biquets. "Mais maman", dit le plus grand des petits biquets, "nous ne sommes pas fous ! Jamais nous ne ferons entrer le loup !" "Mais maman", dit le plus petit des petits biquets de sa petite voix de petit biquet, " Jamais nous ne ferons entrer le loup !" "Mes pauvres chéris, le loup est aussi rusé que méchant, il pourrait se déguiser pour vous tromper." Peu de temps après le départ de maman chèvre, les sept petits biquets entendent : Toc toc toc. - " Qui est là ? - C’est moi votre maman ! Alors, le plus grand des petits biquet dit : - Ta voix est rauque et vilaine… tu es le Loup ! Va-t’en ! Et les six autres petits biquets crient - Va-t’en méchant loup ! " Aussitôt dit aussitôt fait, le loup part en courant au village. Achète un pot de miel. L’avale en quatre coups de cuillère à pots. Essaye sa voix. Le miel lui fait une voix toute douce, mielleuse. - " Toc toc toc - Qui est là ? - C’est moi votre maman ! Alors, le plus grand des petits biquet dit : - Je vois sous la porte tes grosses pattes velues toutes noires ! Tu es le Loup ! Va-t’en ! Et les six autres petits biquets crient - Va-t’en méchant loup ! " Aussitôt dit, aussitôt fait, le loup part en courant au village. Chez le boulanger, il achète de la pâte à pain et de la farine. Il se fait les pattes blanches. - " Toc toc toc - Qui est là ? - C’est moi votre maman ! " Alors, l’aîné des petits biquets ouvre la porte … Et le grand méchant loup aux yeux rouges sang et aux grandes dents bondit en salivant et rugissant. - Au loup ! au loup ! hurlent les petits biquets terrifiés, et ils partent se cacher de tous côtés. Mais hélas, le loup les trouve. Le loup les mange. Tous, sauf un !. Le plus petit des petits biquets s’est caché dans la pendule. Avec six biquets dans le ventre, le loup se sent un peu lourd. Il s’allonge sous le pommier du jardin et s’endort. Bzzz Bzzzzz Bzzzzzz Quand la maman revient des commissions, oh, grande est sa frayeur, la porte est ouverte, tous les meubles sont renversés, la vaisselle cassées jonche le sol, mais surtout, elle ne voit plus un seul de ses petits biquets ! Elle se met à pleurer. Soudain, une petite voix "maman…maman…je suis là…" Et le plus petit des petits biquets sort de la pendule, se jette au cou de sa maman, pleure avec elle. Mais, il n’y a pas une minute à perdre ! Vite il faut sauver les six petits biquets. Vite elle prend une paire de grands ciseaux du fil bien solide et une aiguille. Vite elle court dans le jardin. Vite elle ouvre le ventre du loup. Vite elle en sort un, deux, trois, quatre, cinq, six ! Oh, quelle joie ! Les six petits biquets sont sains et saufs ! Vite elle met d’énormes pierres dans le ventre du loup et recout le tout. Lorsque le loup se réveille, il pense, oh lala comme je me sens lourd, comme j’ai mal au ventre, j’ai trop mangé moi. Oh, j’ai soif ! J’ai une de ces soifs ! Il se traîne jusqu’à la rivière qui longe le jardin, se penche pour boire et…Plouf… ! tombe à l’eau et se noie ! Bon débarras ! |
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